- Aah... Merci!
Je ferai mieux prochainement.
Vous voulez que je commande à boire?
Qui veut quoi?
- Ah! Good idea, rétorqua Khalifa, je prendrai un Mojito.
Je vous offre la tournée.
- D'accord fit Abdou, je vous offre la suivante...
ET ARTANGE SE DIT:
"J'ai ptètre fait une connrie"
Une heure plus tard
Je dançais alors pour l'USL1 dans la salle à manger-salon.
Les êtres de lumière
Pensent à la Victoire de SOPHIA
Une existence heureuse
Une femme qu'il avait connue venait de faire réapparition dans sa vie; d'une beautée imperturbable comparable à Vie (peut-être Vie elle-même, cela faisait tellement de temps qu'il ne l'avait plus vue qu'il perdait les pédales et; cela procurait un retour en arrière dans son esprit qui lui arrachait les neurônes) procurant en lui une sensation de bien-être qui le faisait monter à un de ces ciels indéfinissables. Il lui fallait se concentrer sur la situation actuelle à présent, d'une rencontre par intermédiaire (quand même deux), et de la folie que ça lui avait procuré.
elle qui m'aimait tant
et que j'ai trompée
contre une drôle d'enroulle
que j'adorais jusqu'à la copier
elle que même les esprits
n'ont pu m'en séparer
Je me contredis et je le sais
Moi aussi je t'aimais
La psy nous a apprit
à se connaitre de plus belle
Et le destin en fût ainsi
Après même un tel rappel
Je t'aie rappelée aussi
et tu m'as envoyées dans les pommes
Les pommes de mes cloisons
De celles qui ne renaîssent jamais
Nous étions si proche
Voisins de chambres solitaires
Avec mur face à toi, tes encoches
Je trouvais encore quoi faire
Fou sois-je, je te garderai
Au plus profond de mes entrailles
De mes mémoires inviolables
Pour que ne s'arrête le travail
As-tu vu en moi la sensibilité
D'un arrangeur de feuilles vierge
Qui parcours la vacuité
Pour toujours sensorielle
à dents égales, nous ne sommes
Comme les loups de la pleine
Pour l'Ours de l'Ouest bleu
Je t'en offre l'homme
Neuves soit-elles, nos espérances
Passent comme des rêves incompris
Qui jamais ne s'effondrent en nos esprits
Les plus belles s'affrontent par préférences
Toi que j'ai fait rire
Dont j'ai embrassé les lèvres tendres
en cachette dans le couloir de St Michel
Toi qui t'es évaporée comme une triste louve
Je te retrouverai peut-être après, plus tard
Sur un parcours incongru et sinueux
De ceux qui se font croiser les chemins
Pour se rencontrer, se revoir; je l'espère
Mais là, je ne peux faire
Que t'attendre ou me souvenir
Me rappeler, me rapprocher
Sans savoir où tu te trouves
Et oui, Mimi Belthas avait voulu rejoindre Artange (son beau-frère) dans l'USL1 pour y chanter. Artange l'engagea illico-presto avec son répertoire anglo-saxon et sa belle petite mouche à la joue gauche qui allait passer comme un point de beautée. Elle n'était point timide pour faire cela et savait dancer comme personne d'autre en public. Le publique en question allait être très varié et le show très haut en couleurs et lumières. Il fallait bien cela pour une tel Star au pouvoir sombre et mat de ses origines terriennes. Les répétition se déroulèrent en moins d'une heure avec une qualité des plus remarquables. Sa voix grave et à consonance arabe en éblouit plus d'un qui ne savaient faire qu'en envoyer des sifflements en tous sens. Des morceaux d'Artange, de Jimi & Bérénice, de Dermafox et même de Pako & Zena figuraient dans le concert de Houlmtou où elle avait rejoint L'USL1 seule avec Tomazy qui l'avait sauvée avant la destruction du Syldjacks à Lèlrux.
Chant de Dermafox
De quelles sortes sont elles
Nos chimères ensorcelées
Qui jamais ne reviennent
En nos esprits pures
Vois-tu, toi la plus belle
Ces anneaux de magies
Que nous mettons au doigt
Pour y parcourir la Terre
Et retrouver en nous la sureté
Des petites âmes qui foisonnent
En notre demeure
Je vous sens en moi comme une muraille
Je vous veux encore plus de bronze
De plomb si vous préferez
Et encore plus d'Or, de Cuivre ou d'Argent
Gardez en vous cette énergie
Cette puissance des vôtres
Et que la créativité vous sauve
Qu'elle nous en communique le mystère
Nous vous donnerons l'ordre du départ
Nous vous en signerons
De la marque des guerriers de Lumière
Sur vos poignets au fer rouge
Vous irez ainsi combattre vers l'Est
Pour y sauver la Terre du Centre et de L'Ouest
Polyphoniens!
Allez-en de vos armes les plus neuves...
Puisque chez nous reigne la Guerre
Et que vous comme nous sommes
Contre ces fous de l'arbalette
Contre ces voleurs d'âmes et de vies
Regroupons-nous autant que nous sommes
Et allons de l'avant
Vers ce roi despotique qui nous garde nos hommes
Sous ses terres d'Hèzbénie
J'en appelle aux hommes de magie
Aux Elfes, aux Dieux
Aux cavaliers-ailés, aux géants
Et à tous les volontaires prêt à donner leur Vie
Pour que s'en suive une victoire des plus glorieuse,
Ainsi que la paix sur nos terres, sur vos terres
Et pour que toute la Polyphonie n'en oublie la lutte
Nous vous offrirons des hommes de sciences
Prenez vos armes les plus prestigieuses
Pour nous suivre sur les chemins de la lutte
Nous sortirons de cette impasses
Une fois le combat terminé
Nous Pakozéniens, s'allions aux vôtres
Pour aller sauver les êtres
Enfuis depuis si longtemps
Au fond de leurs cavernes sombres
Nous les terrasserons de nos lances, de nos épées
De nos couteaux, de nos haches et de nos flèches
Sorciers et sorcières, oui; J'en appelle aussi à vous
Vos tours serons les biens-venus
New Nemul tournait vers la droite vu de son étoile nommée dowey. La lune la plus proche de New Nemul assombrissait une bonne partie de l'Hezbénie. Les hezbéniens en profitaient pour se réunir en groupe de combat proche des côtes ouest. Avec ses archers au second plan et ses dragons montés par des âmes de niveau huit en premières lignes pour prendre l'asseau; les grottes et les roches de cette région chaude et sèche s'élevaient parfois à quelque quatre cent mettre de hauteur au-dessus de la mer. Les vagues projetée par les vents violent d'ouest, se brisaient sur ces rochers dorés et entraient pour s'engloutir dans le creux des grottes jusqu'à en ressortir par érosion des pierres arrondies en surface.
Hebzeh III, encore plus cruel que son père et atteint de mégalomanie maniaque grandissante, faisait subir à son peuple la terreur par les ordres en infligent des tortures à ceux qui s'opposent à lui et ses directives. Tous penseurs, scientifiques, philosophes et bons sorciers de l'Hezbénie migraient vers la Pakozénie pour trouver place parmi les êtres de bonnes compagnies, et accomplir la lutte contre son éminence royale despotique voulant conquérir New Nemul.
Les troupes du Vizir de
Polyphonie et le reste des dieux de Pakozénie étaient à l'instant prêt à la
défance de leurs terres, tous rassemblés à l'est d'Houlmtou (sur les côtes)
attendant l'ordre d'assaut devant l'océan rizalmône. Une armée de terre polyphonienne
commandée par Harmör Fâïne, au chevet de plus de trois mille hommes dont deux
cent archers elfes du sud-polyphoniens et quatre cent nains. Les hommes; cavaliers,
soldats de terre, marins et guerriers de l'air ont entre dix-neuf et
trente-sept ans, les sorciers et sorcières se sont rassemblés entre quatre murs
dans l'ancienne grande mosquée de Houlmtou en ruine depuis la dernière guerre.
Sophia, Spolia, Bérénice, Pako, Zena, Vylune, Magmès, Artange, Lumen et Aquina
y sont parvenu grâce à Wen. Onze dieux, neuf sorciers et douze sorcières sont
réunis là pour organiser l'attaque céleste par la magie et les pouvoirs divins.
Discutant ainsi de ce que le peuple hezbénien peut avoir comme pouvoirs et
génies, l'assemblée oculte aux multiples pouvoirs mettent sur la table leurs
dons de magies blanche et de pouvoirs divinatoires; Artange y pose la beauté,
Aquina les eaux, Lumen la lumière, Vylune le vent, Wen la chaleur, Zena la
matière noire, Spolia l'amour, Bérénice le nécessaire et le besoin, Sophia la
pensée avec réflexion, Magmès la magie en mystère et Pako le spiritisme, la
forme et bien entendu un miroir. Au tour des sorcier de montrer leurs armes,
puis aux sorcières de faire leurs prouesses.
Pris en hôtage par un sombre hèzbénien, et
mordu par un de ses serpents non mortel, Tomazy entre en conflit avec une
première créature et son maître de cérémonie. Tant vous dire qu’il en va de
suite qu’il agisse en bon collaborateur. Cela faisait déjà trois jours, et
après des recherches sans fruits, Artange se rendit à cette réunion de
préparation de guerre contre le continent de l’Est.
Au
large de La Garonne, Diane roulait avec son nouvel amis en Diane lorsqu’un
anachronisme se produit. Son Nokia tactile sonna sur un air de Nina Simone,
Sinnerman. Elle n’avait pas programmé le nom de l’appelant en affichage, elle
décrocha sur une route anciennement goudronnée à plus de nonante à l’heure
après un doux virage.
- Allo,
oui… ?
- Bonjour
Diane, c’est moi, Artange, serais-tu avec Tomazy ?
- Quoi !
Mais bien-sûr que non, où est-il ?
- Merde,
…en fait je le cherche depuis déjà trois jours et trois nuits, ça devient insupportable.
Je ne dors plus et dois me préparer à un combat ici en Polyphonie. Ne peux-tu
pas prendre note de ça et faire suite à cette recherche ?
- Oui, j’veux bien mais comment ?
-
Appelle Jena, elle est en France vers Toulon en vacances, elle sera quoi faire…
Je t’envoie son numéro tout de suite. Je dois te laisser, là .
- Bien,
compte sur moi !
- Ben
j’espère bien !
Allez, salut.
-…Salut !?
Tomazy fût enmené par le dresseur de serpent et deux de ses hommes dans une Neffe ovale et rapide en direction de l'Hèzbénie chez le Prince au palais. Tomazy était ligoté aux mains et aux pieds; Makaone était avec lui et avait assisté à l'enlèvement de son compagnon.
- Makaone,...
- Oui Tomazy?
- Retourne à Houlmtou et préviens l'assemblée des dieux que je me suis fais kidnapper par un hèzbénien, pour qu'ils envoie des hommes à ma recherche. Je te fais confiance, va vite avant que le vaisseau démare.
- ça va, je file...