La Ligne
Bleue
Cinquante
ans après Electric Lady Land d’Hendrix
Nous
sommes à l’heure de la musique électronique
Comme le
prédisait Jim Morrison.
Tout
artiste peut produire, publier, partager sa musique
Ou faire un album facilement.
Internet
rend notre propre image virtuellement transmissible
Et
certains s’acharnent à la faire valoir…
Comme
ces Geek à qui il ne restera plus les
yeux
Pour voir le monde réel
Le
printemps avec la réapparition du soleil
Et ses
terrasses bondées
Les
feront-ils sortir de chez eux ?
J’en
doute tout autant
Que leur
mode de communication est resté cloisonné
Entre
les quatre coins de leur écran d’ordinateur
Pour se
nourrir
Se
nourrir d’une alimentation qu’à l’époque
Nous
appelions dialogue
Heureusement
que l’on peut surfer entre différents modes
De
communication
Le
Voyage Inter-Net est engagé
Pratique,
rapide et surtout infiniment confortable et viral
C’est à
ce point que l’on a la sensation de se voir épaissir
Prendre
du poids de cette addiction permanente
Et qui
s’éforce de nous retenir assis
Ou
l’index ou les deux pouces en action
Voyez
alors comme c’est sportif d’être devant une surface plate
Pendant
plusieurs heures sans bouger
Que pour
faire quelques besoins journaliers
(j’en ai
l’expérience)…
Le tout
fumant, buvant
Et
retenant ma vessie presqu’au bord de la fuite
J’ouvre
à présent une nouvelle page
Celle de
la Ligne Bleue ;
Un mode
de communication qui n’appartient qu’à moi
Une
phrase, un texte sonore…
Quelque
chose de musical